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10 décembre 2015 par IO Software

Bilan de fin d’année : Retraitement et améliorations

Finance : Retraitement du Bilan

Le Bilan

Savoir présenter un Bilan de fin d’année est une chose très importante pour en tirer les éléments essentiels à sa bonne analyse.

En début d’année, après publication des résultats, les analystes financiers accèdent aux données publiées des entreprises pour en tirer de l’information pertinente.

Ainsi, tout au long du cycle de vie de la société, de son cycle d’exploitation, il est indispensable d’anticiper cette analyse en gardant en tête le fait que les analystes effectuent ce que l’on appelle un retraitement du Bilan.

Retraitement du Bilan

Ce Bilan retraité ne sera jamais publié mais le fait de connaitre les mécanismes du retraitement, implique qu’en amont les bonnes décisions ont été prises !

Plusieurs étapes

Plusieurs étapes interviennent sur le Bilan de fin d’année afin d’en faire “un Bilan retraité” :

  • D’abord, supprimer les actifs fictifs (non valeurs) (et mise à jour des Capitaux Propres) : frais d’établissements, primes de remboursements, écarts de conversion
  • Réévaluation des immobilisations financières, fond de commerce quand cela est possible
  • Le Crédit bail devient une immobilisation supplémentaire = somme loyers – frais financiers et contrepartie au passif en Dette Financière
    (Dans le Compte de Résultat, le loyer est transformé en amortissement + frais financiers de 20% si sur 5 ans , 30% si sur 15 ans)
  • EENE (Effet Escomptés Non Échus) : devient une créance client à l’actif et contrepartie en dette de trésorerie au passif
  • Charges à répartir, charges constatées d’avance vont dans le Besoin en Fonds de Roulement

Ensuite,

  • Si la Trésorerie est négative, se retrouve dans le passif en Dettes de Trésorerie
  • Les dividendes sont passées dans les Dettes Hors Exploitation
  • Le solde du résultat devient des réserves dans les capitaux propres

Puis,

  • Les subventions sont placées en Dettes Financières
  • Les provisions long terme sont placées en fonds propres
  • Les provisions court terme (provision pour risques et charges de l’année suivante) en dettes Hors exploitation
ACTIF (Emplois)  PASSIF (Ressources)
Valeurs Immobilisations Nettes (VIN) Capitaux Propres (Kp)
Besoin en Fond de Roulement (BFR) : stocks + clients – fournisseurs Dettes financières (DF)
Trésorerie Dettes Hors Exploitation (dividendes, compte courant associé)

 

Ainsi, nous obtenons très rapidement :

  • Fonds de Roulement (FR) = Kp + DF – VIN
    • Le FR est un indicateur de l’équilibre financier général.
    • Si FR > BFR => trésorerie positive, sinon, trésorerie négative (découvert bancaire).
      Pivot de structure bilantielle : FR >< FBR

puis :

  • FR / CA : permet une mesure relative du FR en fonction de l’activité
  • FR / stocks : le FR permet de financer en priorité le besoin en stocks moins liquide que les créances clients.

et :

  • BFR = stocks + créances clients – dettes fournisseurs – dettes exploitation (état, organ. Sociaux,…)
    • On apprécie le BFR en jours de CA, en jours de production
    • Le BFR croit avec le CA. La maîtrise du BFR lors d’une croissance forte est délicate.

Par conséquent, le retraitement du Bilan permet de visualiser les 6 cases de ce Bilan retraité. Il s’agit maintenant de faire un pilotage à vue de ses 6 cases.

  • Avoir un FR (Fonds de roulement)
  • Maîtriser son BFR lors d’une forte croissance
  • Comprendre qu’avoir de la Trésorerie coûte de l’argent !
  • Avoir des Kp qui couvrent la dette pour ne pas faire appel à l’emprunt
  • Les ressources (passif du Bilan) couvrent les emplois (actif du Bilan)
  • …

 

 

Classé sous :Finance Balisé avec :Actif, Bilan, Passif

23 août 2013 par IO Software

La clause de Ratchet

L'effet de levier

La clause contractuelle de Ratchet

Vous venez de créer votre société, votre capital est entièrement libéré et souhaitez chercher des investisseurs vous permettant de vous développer.

Lorsque ces derniers vont souscrire à des actions de votre entreprise, le cas le plus fréquent est qu’ils vont payer le goodwill, c’est à dire qu’ils vont souscrire à des actions à un prix plus élevé que les vôtres car votre société a évolué depuis ses débuts. En échange du paiement de ce Goodwill, ils insisteront certainement pour bénéficier d’une clause de Ratchet.

Ce mécanisme prévoit que lors d’un tour de table ultérieur, l’entreprise émettra au profit des premiers investisseurs de nouvelles actions supplémentaires à un prix peu élevé afin qu’ils détiennent autant d’actions que lors du tour de table précédent. La clause de Ratchet a pour effet immédiat de diluer la part des fondateurs.

Selon l’exemple que nous fourni le Vernimmen :

“Prenons ainsi l’exemple suivant d’une entreprise qui émet 1 000 000 d’actions à 1 € au profit des fondateurs et 800 000 actions à 10 € souscrites par des investisseurs. 18 mois plus tard elle procède à une seconde augmentation de capital au profit d’un fond d’investissement qui investit 5 M€ pour détenir in fine 36% du capital.
La répartition du capital au départ est :

  • Fondateurs : 56%,
  • Investisseurs : 44 %.

Sans clause de Ratchet on a après l’augmentation de capital :

  • Fondateurs : 36 %,
  • Investisseurs : 26 %,
  • Fonds d’investissement: 36%.

Avec mise en œuvre de la clause de Ratchet, on a alors :

  • Fondateurs : 28 %,
  • Investisseurs : 44 %,
  • Fonds : 28 %.

Mais le fonds demandant 36 % et non 28 % en contrepartie de son apport de 5 M€, il faut  émettre plus d’actions à son profit puisqu’il apporte toujours la même somme. Ce qui veut dire que le prix d’émission des actions devient plus bas. Donc il faut en émettre encore plus au profit des investisseurs du premier tour, ce qui a pour conséquence de ne plus donner les 36% demandé par le fonds d’investissement. D’où la nécessité d’en réémettre au bénéfice des investisseurs du premier tour, ce qui a pour conséquence . . . Quand le processus s’arrête, la répartition du capital est :

  • Fondateurs : 6 %,
  • Investisseurs : 58 %,
  • Fonds : 36 %.

Le Ratchet a complétement dilué les fondateurs dont la motivation devra être relancée d’une façon ou d’une autre. Une clause de pay-to-play peut limiter l’exercice de la clause de Ratchet aux investisseurs souscrivant à la nouvelle levée de fonds.”

Source : Vernimmen Lettre d’information n°116 Juillet 2013

Classé sous :Finance Balisé avec :Capital, Clause de ratchet, Développement Commercial

10 juillet 2013 par IO Software

Levier financier : Comment s’endetter pour le maximiser ?

Finance

Dans ce billet, nous allons tenter de comprendre l’intérêt qu’ont les actionnaires d’une entreprise à l’endetter et tenter de vous expliquer l’effet de levier.

A la clôture des comptes des sociétés, les entreprises possèdent deux documents, parmi d’autres,  récapitulant leur activité. Il s’agit du Compte de Résultat et du Bilan Comptable.

Le Compte de Résultat présente l’ensemble des flux qui ont enrichi ou appauvri la société au long de l’exercice comptable.

Le Bilan Comptable, quant à lui, présente, à un instant donné, les ressources d’une entreprise (le Passif) et les emplois qui en sont fait (l’Actif).

A partir de ces documents, des calculs simples peuvent être effectués pour avoir une idée plus claire des éléments présentés. Ainsi, il est possible de savoir si l’argent investi par les actionnaires à la création de la société (Capital social) ou ultérieurement grâce à des bénéfices non distribués (dividendes), est rentabilisé.

La rentabilité des fonds propres

La rentabilité des fonds propres est la somme que les actionnaires pensent retirer pour tout euro investi dans le capital d’une société. Il s’agit de la performance attendue pour l’actionnaire. L’acronyme anglais de ROE (Return On Equity) sera utilisé.

Il se calcule de la manière suivante : ROE = Résultat Net / Capitaux Propres

Le Résultat Net est la ligne de bas de Compte de Résultat après impôts sur les sociétés. Un Résultat Net positif ne signifie rien en tant que tel. En effet, des produits exceptionnels ont peut-être eu lieu au cours de l’exercice. Ainsi, une entreprise dont la santé est mauvaise, peut présenter un résultat net positif grâce à une vente ‘exceptionnelle’ de ses machines-outils.

Les Capitaux Propres correspondent quant à eux à la valeur totale des actifs. Ils représentent la valeur des bâtiments, des terrains … diminuée des dettes. Leur but est de financer l’investissement mais aussi de servir de garantie aux créanciers de l’entreprise.

Ainsi, le ROE représente la valeur du résultat (salariés payés….) dégagée par ce que l’entreprise ‘possède’, les capitaux propres, qui correspondent finalement à des parts de l’entreprise. Il s’agit d’une valeur plus pertinente pour l’actionnaire que le simple Résultat Net.

La rentabilité économique

Le ROCE (Return On Capital Employed) quant à lui mesure la rentabilité économique.

Il se calcule de la manière suivante : ROCE = EBE / capital économique

L’EBE ou Excédent Brut d’exploitation est le solde intermédiaire de gestion du Compte de Résultat égal à la différence entre les produits d’exploitation et les charges d’exploitation qui ont été nécessaires à l’obtention de ces produits. Il ne prend pas en compte les dotations aux amortissements et les provisions pour dépréciation d’actifs qui viennent influer sur le résultat brut, si possible en le diminuant, faisant de fait, baisser l’impôt sur les sociétés.

Le capital économique est égal à l’actif immobilisé (Immobilisations corporelles, incorporelles et financières.) + Besoin en Fond de Roulement ou BFR (stock+client-fournisseur). Les clients paient à 30 jours ; on paie les fournisseurs à 20 jours et le stock est de 100 jours de vente. Tout ceci à un coût. Il correspond ainsi de fait à l’argent « gelé par l’entreprise » pour financer son cycle d’exploitation. Il correspond uniquement à des valeurs provenant du Bilan Comptable.

D’après le ratio du ROCE ci-dessus, nous pouvons noter que ce dernier augmente si le capital économique diminue (les actifs immobilisés). Moins d’argent investi dès le départ dans la société, à EBE égal, signifie en effet une meilleure rentabilité économique.

L’effet de levier

L’effet de levier est la liaison mathématique entre le ROE et le ROCE avec maximisation du ROE. Il répond à la question : « Comment maximiser le rendement de mes capitaux propres sur mon exploitation ? » comme c’est le cas avec le ROE.

L’effet de levier se calcule de la manière suivante :

ROE = ROCE + (ROCE – Rd) * L * (1-%IS)

Avec :

L = effet de levier : < 1

Rd = Coût de la dette : % d’intérêt de la dette

IS = Impôts sur les sociétés.

L’effet de levier est égal à la différence entre le ROE et le ROCE. Lorsqu’il est positif, le recours à l’endettement a permis d’augmenter la Rentabilité des Capitaux propres de l’entreprise. En revanche, lorsque la Rentabilité économique est inférieure au coût de l’endettement, l’effet de Levier joue négativement !

Bien entendu, il s’agit d’une manœuvre comptable et aucune valeur n’est créée. Ne pas oublier que l’endettement crée du risque ! Le ROCE doit rester supérieur au coût de la dette.

Pour plus d’information voir l’effet de levier

Classé sous :Finance Balisé avec :Actif, Bilan, Effet de levier, Passif

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